Hypertrophie vaginale : pourquoi n’ose-t-on pas aborder ce sujet ouvertement ?

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On constate actuellement que beaucoup de femmes ayant une malformation des petites et des grandes lèvres hésitent à opter pour une chirurgie intime. La malformation se présente pourtant sous plusieurs formes. Il y a en premier lieu l’hypotrophie et l’ hypertrophie des petites lèvres. Les mêmes anomalies peuvent concerner les grandes lèvres. Contrairement aux idées reçues, ces malformations sont courantes. Le nombre de femmes déjà opérées le prouve. Les patientes ont recours à la chirurgie pour plusieurs raisons. Une grande partie consulte pour des motivations esthétiques. Dans ce cas, la chirurgie libère les patientes d’un complexe qui les gênent au sein de leur couple. Mais au-delà de l’esthétique, ces malformations sont gênantes quand on s’habille (pantalon moulant, maillot de bain…), quand on marche ou encore lors des rapports sexuels où l’excès de tissus rentre dans le vagin.

Pour l’hypotrophie des petites lèvres, celles-ci n’assurent pas leur fonction de protection de l’entrée du vagin. Concernant la technique chirurgicale, le chirurgien procède par une incision triangulaire ou longitudinale si l’hypertrophie est cutanée. En cas d’excès de graisse, le chirurgien effectue plutôt une petite liposuccion. Pour l’hypotrophie, l’intervention consiste à injecter de la graisse dans les petites lèvres. Cette graisse provient d’une autre partie du corps de la patiente. Il y a donc très peu de chance de rejet. En tout cas, la chirurgie des petites lèvres (et des grandes) s’effectue en ambulatoire. L’intervention en elle-même est de courte durée (moins d’une heure en moyenne) et la patiente n’a pas à rester à l’hôpital. Il peut immédiatement reprendre ses activités quotidiennes, mais les rapports sexuels doivent attendre la cicatrisation des incisions.