Découvrez des informations utiles et essentielles sur la toxine botulique, célèbre produit massivement utilisé pour les injections anti-rides.

Rarement un produit n’aura fait couler autant d’encre et suscité autant de controverses. Le botox® est présent sur toutes les lèvres, et c’est le cas de le dire !

Des bénéfices découverts par hasard.

Adulée, parfois critiquée, la toxine botulique est pourtant un produit ancien dont on ne connait que trop peu l’origine. Pour comprendre comment fonctionne les traitements, revenons en quelques points sur son origine :

• Le botox ®est au départ issu d’une bactérie, le Clostridium botulinum

• A l’origine, c’est une toxine : A haute dose celle-ci peut s’avérée dangereuse. Tout comme le doliprane d’ailleurs.

• Le produit fini est ensuite fabriqué par génie génétique pour l’élimination de toutes les bactéries.

• La Toxine botulique, telle qu’utilisée en cabinet de medecine esthetique , a pour effet biologique d’empêcher le muscle dans lequel elle est injectée de se contracter.

L’effet traitement des rides du produit a été découvert de façon fortuite par un ophtalmologue canadien qui, à l’origine, se servait du botox® pour traiter les strabismes de ses patients.

Dans quels cas faire une injection ?

En médecine esthétique, l’indication principale est la prise en charge des rides et ridules du haut du visage : 3 zones.

• La patte d’oie alias le coin des yeux

• La glabelle ou ride du lion, rides verticales entre les sourcils

• Les rides frontales, horizontales.

Egalement, comme expliqué sur certains blogs , d’autres zones plus “exotiques” peuvent être traitées grâce à la toxine botulique :

• “Bunny lines”, ou petits plis de la racine du nez

• Effet lifting de la queue du sourcil

• Réduction du diamètre narinaire

• Plis d’amertume (chute des coins de la bouche)

• Effet peau d’orange du menton

Ainsi, les injections de toxine botulique peuvent être utilisées pour des zones à combler et pour des zones de contraction musculaires, c’est-à-dire  liées aux expressions et qui ont abouti, par leur répétition, à une cassure permanente du derme.

La toxine est injectée en faible quantité dans des zones anatomiques précises correspondant au muscle à décontracter. Les praticiens utilisent de très petites aiguilles, qui permettent de minimiser le risque d’hématome.

L’effet se manifeste au bout du 3ème jour et atteint son maximum à J7 : si une retouche était à faire, elle se ferait entre le 7ème et le 15 me jour. Ensuite, la retouche est toujours possible mais risque de faire apparaître des anticorps anti-toxine qui rendraient les injections ultérieures inefficaces.

L’efficacité de l’injection dépend des capacités du médecin injecteur à analyser finement la cause de la ride, ce qui lui permettra de jouer sur la balance musculaire de la zone incriminée.

Au Cemif.fr (Cabinet d’Esthétique Médicale d’Ile de France), par exemple, tous les praticiens intègrent parfaitement ces notions et interviennent dans des conditions optimales. On peut injecter des doses variables de produit pour obtenir un effet naturel et non figé. Certaines personnes réclament néanmoins cet aspect immobile et les doses sont adaptées en conséquence.

La durée du traitement est de 4 mois environ lors des premières injections.