Le piano est aujourd’hui indissociable de la musique. Et pourtant, c’est un instrument relativement jeune, qui n’a connu son âge d’or qu’au XIXème siècle.

Le piano , qu’il soit droit, à queue ou numérique, est certainement l’un des instruments les plus connus et les plus joués en occident, au même, titre que la guitare . Mais comment en est-on venu à créer un tel instrument ?

Tympanons et autres clavicordes

Si je vous parle de tympanon ou encore de clavicorde, vous risquez de me regarder avec des yeux ronds, en vous demandant de quoi je parle. Et bien, ces deux instruments ne sont que les deux plus vieux ancêtres de notre piano actuel.

Le tympanon est un instrument à corde frappée rudimentaire : à l’aide d’un petit maillet, une mailloche, on frappait des cordes tendues sur un cadre de bois, ou table d’harmonie. Le clavicorde est son évolution : un clavier permet d’interagir sur les cordes fixées à la table d’harmonie par l’intermédiaire d’une tangeante, pièce métallique qui les heurte pour provoquer leurs vibrations.

Viendra ensuite le piano-forte, véritable père de notre piano actuel. Il est une évolution du clavicorde et du clavecin (qui lui pinçait les cordes au lieu de les frapper). Cristofori, facteur de clavecin florentin, voulut inventer un instrument apportant les nuances du clavicorde tout en ayant la portée sonore d’un clavecin : le piano-forte, instrument à cordes frappées, était né.

Et le piano dans tout ça ?

Le piano n’est que l’évolution du piano-forte, avec une tessiture (nombre d’octaves) plus large et l’ajout de pédales permettant d’affiner encore la sonorité et son jeu de musicien. Les premieres pianos modernes datent des années 1820. Les formes ont évolué, et on trouve aujourd’hui des pianos à queue , des pianos droits et des pianos dits à demi-queue. Les progrès techniques ont permis la mise sur le marché de claviers numériques respectant scrupuleusement la mélodie des pianos traditionnels.

Tous les pianos comptent 88 touches, 52 blanches et 36 noires.