Vous êtes au chômage ? Quelle mutuelle santé choisir ?

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Que l’on soit salarié ou au chômage, il existe une constante : on est jamais à l’abri d’un ennui de santé nécessitant des frais. Alors, que faire si on est au chômage et que l’on se retrouve sans salaire ? Pas de panique, il existe certaines possibilités pour se couvrir même dans ce genre de situation à commencer par sa protection sociale, mais aussi du côté d’une éventuelle mutuelle .

La protection sociale

Si la personne est au chômage et qu’elle est indemnisée par Pôle emploi, elle continuera alors à bénéficier des prestations auxquelles elle avait droit avant la rupture de son contrat de travail. Cela est valable pendant toute la durée de versement de l’allocation chômage versée par Pôle emploi.

Dans le cas où elle n’est pas ou plus indemnisée, elle pourra tout de même bénéficier du maintien de ses droits durant 1 an à compter de la date de rupture de son contrat de travail. Par maintien de ses droits, il s’agit du remboursement de ses soins en cas de maladie et de maternité . Il s’agit également des indemnités journalières et des prestations des assurances invalidité et/ou décès.

Au niveau de la mutuelle obligatoire d’entreprise

Depuis le 1er juillet 2009, les salariés licenciés peuvent garder leur mutuelle d’entreprise pendant une certaine durée. Mais cela va sans dire qu’il existe certaines conditions pour que cela puisse être possible. Il faudra d’abord que le salarié licencié ait bénéficié d’un contrat en tant que CDI ou CDD possédant des droits au chômage.

Ainsi, le salarié au chômage peut continuer à bénéficier de ses garanties santé de 1 à 9 mois au maximum en fonction de la durée du contrat de travail dans l’entreprise. A titre d’exemple, vous avez travaillé entre 4 et 5 mois dans l’entreprise ? Les garanties santé de votre mutuelle pourront alors être conservées pendant 4 mois après votre licenciement. Il sera important que ces prestations soient conservées, pour les prestations santé que vous pourriez avoir, avec des prestations qui sont l’optique, la myopie , l’hospitalisation, les cures thermales, les caries dentaires.

Toutefois, le coût pour le salarié au chômage n’est pas évident, surtout dans cette période de difficulté financière : il lui faudra avancer 9 mois de cotisation. Il faut rappeler que l’entreprise continuera à payer sa part de cotisation ce qui allègera ainsi la part du salarié au chômage. Ce sera donc toujours plus intéressant que de souscrire une autre mutuelle individuelle. Et dans le cas où il trouve une autre mutuelle ou un autre emploi avant la fin de ses droits au chômage, les cotisations en trop pourront lui être remboursées.

Se tourner vers une mutuelle individuelle

Il peut aussi arriver que le salarié au chômage n’ait pas bénéficié d’une mutuelle obligatoire d’entreprise. Dans ce cas, il reste encore certaines possibilités comme la demande de diverses aides de l’Etat. Il peut s’agir dela CMU complémentaire ou de l’ACS (Aide à la Complémentaire Santé). S’il n’est pas éligible aux conditions de ressources dela CMU et de l’ACS, la seule solution est alors de chercher une mutuelle pas chère. Pour en trouver une, il est recommandé de se servir d’un comparateur de mutuelle.