L’isolant mince appelé aussi isolant réflecteur ou isolant multicouche est un isolant très fin vendu pour isoler les murs ou la toiture d’une maison. Mais l’isolant mince est il performant ?

Vous avez sans doute déjà croisé dans les magasins de bricolage cet isolant mince argenté vendu à côté des laines de verre et autres laines minérales et dont la fonction est d’isoler un logement dans le cadre d’une rénovation thermique.

L’argument mis en avant de l’isolant mince est sa capacité à remplacer 20 cm de laine de verre pour une épaisseur bien moindre. 

Cet argument de gain de place n’est pas négligeable puisqu’il permet de gagner de précieux m² de surface habitable en libérant les murs ou les combles aménageables d’une épaisse et encombrante couche d’isolant.

Par ailleurs, l’isolant mince n’est pas irritant pour la peau et les yeux, bref, il semble réunir toutes les qualités.

Pourtant, là où les laines de verre et autres laines de roche affichent sans complexe leur résistance thermique (R), l’isolant mince ne l’affiche jamais.  

Or, la résistance thermique (R) d’un tel produit est un des critères principaux qui permet d’en évaluer sa performance. Car plus R est grand et plus la performance thermique est bonne. 

En outre, de récentes études scientifiques ont mis en lumière l’arnaque manifeste que représente l’isolant mince.

Alors  quand est il vraiment de la résistance thermique et de la performance des isolants minces ?

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