Avec un taux d’endettement croissant suite à son changement de statut, le divorcé est obligé de restructurer sa situation financière. De plus, s’il a des enfants, ses charges s’alourdissent. C’est pourquoi il a besoin de contracter un rachat de crédit divorce.
Le divorce est l’un des premiers facteurs de surendettement en France. Ses répercussions financières sont énormes autant pour le mari que pour la femme qui sont habitués à deux revenus mensuels. Il faut compter en plus de la pension alimentaire obligatoire, les éventuels crédits contractés par le couple après le mariage qui doivent être remboursés en intégralité. Ainsi, en cas de divorce, de séparation de biens ou de corps, si le couple n’arrive pas à régulariser ses mensualités auprès de la banque, celle-ci peut se retourner vers le plus solvable d’entre eux pour les régler. Afin de retrouver un équilibre financier pour subvenir à tous ses besoins de consommation et pour acquitter ses dettes, le divorcé est contraint de contracter un rachat de crédit divorce.
Suite à une séparation, on distingue également plusieurs formules de réaménagement budgétaire telles que : le rachat de crédit immobilier (bien communautaire ou bien propre) et le rachat de crédit à la consommation.
Le rachat de crédit divorce pour les propriétaires
Pour deux personnes en instance de divorce et possédant un bien immobilier commun, il leur faut trouver le meilleur moyen pour départager leur patrimoine. En outre, l’obtention du jugement de divorce est favorisée par la consolidation de tous les encours du couple, prestation compensatoire incluse, grâce au système de rachat de crédit. En pratique, cette prestation est versée par 2 % des femmes et 98 % des hommes. En outre, en choisissant le « rachat de soulte », un époux a le droit de vendre sa part de la propriété à l’autre pour permettre d’allonger le remboursement des crédits. Pour régler la situation financière après la séparation, la banque peut aussi financer cette soulte en partie ou en totalité avec le rachat de crédit divorce. D’une manière générale, dans le cadre de ce rachat de soulte, un seul conjoint reste le propriétaire du bien immobilier.