Dans notre société malade en permanence et surmédicalisée, Stress, Cancers et Dépression font malheureusement partie de notre quotidien. Aussi, chacun tente de trouver de nouvelles méthodes thérapeutiques. Et depuis quelques temps, on découvre quotidiennement de nouveaux adjectifs associés au mot thérapie. Avec parfois des termes plus ou moins sérieux. Dernier en date : la ronronthérapie qui consiste à se relaxer grâce aux gazouillis de son chat. Après tout, pourquoi pas ? D’autres types de thérapie ont par contre de plus en plus d’adeptes à l’image de l’art thérapie.
- L’art thérapie pour soigner les blessures de l’âme
Ce que l’on constate en faisant le tour de la toile avec le mot art-thérapie, c’est que ce domaine s’oriente globalement vers les maladies du psyché. Ce qui n’est pas étonnant car les inventeurs de ce concept d’art-thérapie ont mener de longues observations sur l’état de santé mentale des plus grands artistes et en ont conclu que les œuvres d’art les plus magnifiques ont été réalisées par des artistes proches de la folie et/ou envahis par la mélancolie. Ils ont donc tenter de faire un parallèle entre état psychique du malade et du génie artistique et en ont déduit qu’au final ces 2 états restaient très proches ! !
- Faire de l’art pour s’évader
Exprimer son mal être, ses doutes ou ses peurs par la peinture, la sculpture ou la photo. Tel est l’un des premiers objectifs de la thérapie par l’art. Mais après l’expression de son mal, le deuxième voie à suivre est de transformer ses sentiments négatifs en « matière ». Et ceci afin de créer ses propres œuvres. Ce travail sollicite alors de nombreux mécanismes de concentration et prise de recul par rapport à la réalité. Bien sûr, tout ici n’est que théorie. Et il est bien difficile d’évaluer ses effets sur une éventuelle guérison.
- Apprendre et comprendre le travail des artistes
Si l’art thérapie consiste à créer de l’art pour extérioriser son mal, il consiste également à appréhender le travail d’artistes et comprendre ainsi que le fait d’être différent (sentiment généralement partagé par des personnes souffrant de troubles psychologiques ) peut devenir une force.
L’exemple de Martin Parr est un bon exemple. Ces photographies ne sont pas forcément belles, pas forcément graphiques. Par contre, elles sont toujours très fortes de sens notamment dans les histoires qu’elles proposent. Cet artiste photographe donne son point de vue sur la photo artistique avec une manière différente de voir les gens et les situations. Les images pourtant banales qu’ils proposent en deviennent magiques et ludiques. Un exemple à suivre.