Au tout début de leur activité, le groupe d’australiens ACDC sortait des disques sur tous les continents en proposant des versions différentes d’une contrée à l’autre.
Dirty Deeds Done Dirt Cheap est leur troisième opus en Australie et leur second pour le reste du monde. Mais pour bien comprendre comment tout çà s’est passé, remontons jusqu’à leurs balbutiements, jusqu’à leurs premiers riffs.
Enregistré en dix jours, leur premier disque High Voltage sort en 1975 mais uniquement au pays des kangourous. La même année, ACDC met sur bandes son deuxième opus TNT. En mai 1976, le reste du monde aura enfin droit à leurs premiers morceaux. Un disque sort sous le nom de High Voltage et reprend deux titres du disque du même nom mais sortit uniquement en Australie (vous suivez ?) et sept autres titres figurant sur TNT.
Les Anonymous…
Pour Dirty Deeds Done Dirt Cheap toujours la même année, en 1976, c’est encore une autre histoire. L’album sort en Australie sous une version et en Europe sous une autre. Dans la version australienne les chansons Love At First Feel et Rocker sont remplacées par R.I.P. (Rock in Peace) et Jailbreak. La pochette aussi est différente puisque dans la version européenne nous aurons droit aux visages rendus anonymes par un rectangle censeur sur les yeux, alors que la version australienne montre un Bon Scott dessiné pointant du doigt un de ses tatouages sur lequel figure le nom du disque Dirty Deeds Done Dirt Cheap.
A partir de 1977 avec le disque Let There Be Rock il n’y aura plus qu’une seule version des albums d’ACDC, rendant ainsi le travail des rock-critics beaucoup plus simple…
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