La digestion anaérobie est une solution de fermentation de produits de provenance animale par des bactéries s’activant sans oxygène, au sein d’un méthaniseur clos. Elle permet de produire un digestat utilisé comme fertilisant, et est ainsi utilisée pour les déjections d’origine animale. Initialement, le 1er digesteur a été installé vers 1984, dans le contexte d’une évolution vers des formes renouvelables d’énergie suite au boom pétrolier de 1979. Le Danemark est l’un des endroits où le développement de la biométhanisation est le plus conséquent.
La méthanisation a pour but la limitation de l’effet de serre ; elle est composée de de nombreuses phases, de la préparation des matières à la valorisation du digestat . Au rang de ses divers avantages, elle permet de diminuer la consommation d’énergie, d’investir modérément, de diminuer les agents pathogènes, de diminuer le niveau en composés organiques, etc. En outre, économiquement, la méthanisation produit un digestat de haute valeur. Toutefois, choisir la méthanisation a comme inconvénients une productivité peu élevée entraînant la conception de bioréacteurs volumineux et la production d’un gaz à teneur élevé en gaz carbonique.
Le premier intérêt de la biométhanisation réside ainsi dans la production de biogaz qu’on peut valoriser de nombreuses manières, par exemple avec la génération de chaleur (avec un chauffage) ou en produisant du gaz carburant : il peut alimenter un moteur pour produire de l’énergie. Outre la digestion anaérobie, qui convient avant tout aux boues très fermentescibles (déchets industriels), on distingue une multitude de technologies pour traiter les effluents, comme le procédé à boues activées pour l’abattement de l’azote.