Au bonheur des dames : la révolution des grands magasins par Zola

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En 1883, Emile Zola livre le onzième tome de sa série des Rougon-macquart. Avec ce nouvel épisode, il raconte l’apparition des grandes enseignes parisiennes, prémice des magasins que nous connaissons bien de nos jours, des immenses machines à vendre appelées « Le Printemps » ou « Les Galeries Lafayettes ». Dans ce roman qui met en scène Octave Mouret, Emile Zola baptise cette grande surface commerciale Au Bonheur des Dames .

Au Bonheur des dames : suite et fin de Pot-Bouille

Octave Mouret est le seul personnage de la saga romanesque qui sera le protagoniste de deux romans. Dans Pot-bouille, le roman précédant celui qui nous occupe aujourd’hui, nous suivions son ascension jusqu’à son mariage avec la veuve Hédouin, qui voyait en lui le digne successeur de feu son mari à la tête du grand magasin. Octave s’acquitte de sa tâche avec célérité, Au Bonheur des Dames raflant toute la clientèle des petites échoppes alentour, condamnées à disparaître faute d’avoir pu s’agrandir. L’une d’entre elles, est située juste en face de Au Bonheur des Dames.

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Au bonheur des dames par Emile Zola

Au Bonheur des dames : Denise Baudu arrive de Normandie

Son oncle tient une petite boutique qui se meurt. Denise Baudu arrive de sa Normandie natale accompagnée de ses deux frères, Jean et Pépé. Elle comprend bien vite que la petite boutique familiale de son oncle va bientôt fermer et elle prend les devants en postulant dans l’immense magasin d’en face. Elle est engagée aussitôt comme vendeuse au rayon des confections.Elle est rapidement raillée par ses collègues qui voient en elle une petite provinciale dans tout ce que le terme comporte de péjoratif…

Lisez la chronique de Au Bonheur des Dames sur le site d’ Emile Zola :

www.emile-zola-les-rougon-macquart.fr