La perception : de l'empathie à l'hallucination

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Percevoir et ressentir les états d’âmes d’autrui est aptitude bénéfique. Cela permet de mieux communiquer, partager, échanger, bref, d’enrichir les rapports sociaux. Mais parfois notre perception peut être erronée. Dans ce cas, il s’agit d’une illusion ou d’une hallucination. Que se passe-t-il alors?

L’empathie consiste à ressentir et percevoir l’état émotionnel d’une autre personne. Cette aptitude est essentielle à la vie sociale. En effet, le fait d’être capable de se mettre à la place d’autrui permet de respecter l’autre et de garder un équilibre dans les interactions sociales. D’ailleurs, certains troubles de la personnalité tels que la psychopathie ou la sociopathie se caractérisent par un défaut d’empathie. Il en résulte une attitude antisociale qui ne prend en compte que ses propres envies, sans considérer celles des autres.

Un peu à l’instar des personnalités antisociales qui ne parviennent pas à percevoir les sentiments d’autrui, la perception peut nous faire défaut également sur le plan sensoriel. Par exemple, certaines illusions peuvent tromper notre perception. Les illusions visuelles (ou d’optique) sont d’ailleurs les plus courantes.

Aussi, dans des cas un peu plus rares, notre perception peut carrément « créer » du contenu sensoriel. Il s’agit alors d’une hallucination . Tous les sens peuvent être concernés et même mélangés. Une question se pose alors: peut-on distinguer une hallucination d’une perception? Il y a déjà quelques sciècles que les philosophes se posent cette question. Aujourd’hui, les scientifiques utilisent les techniques d’imagerie cérébrale pour tenter d’y répondre.