Le parquet de Paris a par la suite décidé d’ouvrir une troisième information ayant pour but d’élargir la procédure en cours en prenant un réquisitoire supplétif qui concerne l’escroquerie aux mutuelles santé et à l’Assurance maladie que ce soit en régime général ou particuliers.
Rappelons que le laboratoire Servier a déjà fait face à deux informations judiciaires dans le cadre du scandale du Mediator qualifiés de « tromperie aggravée » et d « homicides et blessures involontaires » suivant une plainte déposée par la Sécurité sociale et la Mutualité Française en février dernier. Cette fois-ci, le parquet de Paris a par la suite décidé d’ouvrir une troisième information ayant pour but d’élargir la procédure en cours en prenant un réquisitoire supplétif qui concerne l’escroquerie aux mutuelles santé et à l’Assurance maladie que ce soit en régime général ou particuliers. Le laboratoire Servier est alors reproché d’avoir commercialisé le Médiator comme un antidiabétique seulement pour pouvoir bénéficier de la prise en charge pouvant aller jusqu’à 70% par la Sécurité sociale et les mutuelles chargées de le rembourser.
Selon le parquet de Paris, «l’escroquerie consiste à avoir maintenu le Médiator sur le marché alors qu’il était un anorexigène», autrement dit, c’est donc un coupe-faim. Il faut savoir qu’auparavant ce médicament était destiné strictement aux diabétiques. Ce qui fait qu’en appliquant la législation française, présenter un anorexigène comme étant un médicament contre le diabète est une escroquerie. Affaire à suivre…